mardi 4 décembre 2007

Crétin's AwardZ 2008


Et voici enfin le moment que vous attendez tous ! Qui sera celui qui vous fera oublier toutes les fois ou vous avez eu l'impression de ressentir la honte de votre vie ?

Bienvenue au CRETIN'S AWARDZ 2008

Cette année le Jury du CRETIN'S AWARDZ 2008 a décidé pour vous donner encore plus de sensations fortes de s'associer au INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES pour vous offrir un liste de préselection encore plus démentielle !

Et voici celui qui animera cette soirée j'ai nommé :







Hé oui, bienvenue à Jean-Pierre Pernaud qui rejoint le staff du CRETIN'S ADWARDZ 2008 après avoir failli remporter le trophée de l'année 2007 avant d'être finalement surclassé par Régis en randonnée, encore disparu à ce jour.

Cette année, les candidats au titre de CRETIN DE L'ANNEE sont cinq. Trois ont été présélectionnés par le jury des CRETIN'S AWARDZ à la suite d'une compétition acharnée, tandis que les deux autres ont été envoyés avec toute la confiance de l'INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES.

Ce message vous servira à connaître nos différents candidats, avant les délibérations et la prise de décision finale du jury pour attribuer le titre de CRETIN DE L'ANNE 2008 !

Jean-Pierre, commençons les présentations.

N°1 : Le fils spirituel de Régis (sponsorised by CRETIN'S AWARDZ)

Cet homme, visiblement marqué par la victoire suprise de Régis en randonnée l'année passée sur Jean-Pierre alors que tout le monde attendait sa victoire, pense rééditer l'exploit en nous gratifiant d'un belle démonstration de crétinerie. Car, avantage considérable face à son illustre prédecesseur, il rajoute le ridicule de la chute, à la honte de la situation. Vous noterez par ailleurs, avec Jean-Pierre et moi, la forte présence de spectateurs autour de notre concurrent, là où Régis n'avait gratifié de ses exploits qu'un nombre proche d'amis. C'est là quelque chose, Jean-Pierre, à mettre à son crédit.






Le boulet du cyclisme
envoyé par benji1000





N°2 L'homme-oiseau de la ligne 38 (sponsorised by IFCPT)

Jean-Pierre, nous avons ici ce que l'on pourrait appeler un candidat de dernière minute. En effet, si un estimé membre du jury, moi-même, n'avait pas pris le bus aujourd'hui à la place de son métro habituel, il n'aurait pu rencontrer celui qui avait toute sa place dans notre concours. J'ai donc appelé immédiatement l'INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES qui a aussitôt donné son accord pour qu'il concourre sous ses couleurs.
Ce jour donc, vers 18h37, ligne 38 Porte d'Orléans-Gare du Nord, monte dans le bus un homme au physique apparemment banal. Doté d'une bedaine assez prononcée, il est plutôt petit, cheveux noirs grisonnants, vêtu d'un manteau beige, un sac en plastique à la main. Il a de grosses lunettes rondes. Il vient se poster juste après la porte centrale, au poteau droit si l'on regarde dans la direction du chauffeur, juste devant les places assises. Ce détail anondin - oserais-je dire pittoresque, Jean-Pierre ? - aura son importance par la suite. J'attends que le train redémarre, et entends quelqu'un faire des petits sifflements à l'intérieur du bus, dans le genre d'un petit oiseau qui dit bonjour (note aigue qui monte, suivie d'une note plus grave). Alors que je n'y attachais pas plus d'importance, j'entends une voie venue desplaces assises derrière lui. Un homme s'adresse au monsieur à lunettes. C'est lui qui siffle. L'homme lui dit : "Vous êtes encore là, vous ? Toujours à emmerder les gens ? Vous vous postez là en empêchant de passer et vous ne faites que siffler !" Et là, chose étonnante !, l'homme disait vrai. Le monsieur à lunettes ne bouge pas, et répond à l'homme assis en sifflant. Toujours ses deux petites notes agaçants, parfois accompagnées de variations. Il ne lâche pas son poteau. L'homme continue : "Drôle d'oiseau... ! Vous savez, les oiseaux sont couchés à cette heure-ci !" Et lui de continuer ses petits sifflements, en redressant systématiquement ses lunettes à chaque minutes. Qu'il réponde en sifflant, c'est une chose, mais empêche-t-il vraiment les gens de passer ? Voici un arrêt. Un flot de personne sort du fond du bus. Il s'écarte. Hé bien il ne gêne personne ce monsieur ! Mais voici qu'il se remet en place, la main sur la poteau. en fait, il laisse les gens sortir, mais il ne laisse pas passer pour aller s'installer. Un homme pressé d'aller s'assoir passe sous son bras et l'écarte. Il lui adresse une volée de sifflements outrés et reprend sa position. C'est après que j'ai compris que ce monsieur devait probablement savoir à qui il avait à faire...
Car la situation empire ! Nous arrivons à un prochain arrêt. Un homme s'apprête à sortir et cherche à poser sa main sur le poteau, au dessus de l'oiseleur (si l'on peut l'appeler ainsi). Mais ce dernier remonte sa main jusqu'à effleurer celle de l'autre. Celui-ci la remonte encore, l'homme-oiseau le poursuit sur le poteau, jusqu'à ce qu'il s'en aille. Les hommes-oiseaux aiment donc protéger leur territoire...
A l'arrêt suivant monte une nouveau concurrent pour l'incarnation de Manolo de Tintin et les Picaros (voir mon premier article), avec l'inconvénient de moustaches blanches... Il veut aller au fond du bus, mais l'homme-oiseau l'empêche de passer avec son bras. Il dit pardon, l'autre ne bouge pas. Il le regarde de travers et commence à s'énervé : "Vous avez entendu ce que je vous ai dit ? Pourquoi vous sifflez ?" Car l'homme-oiseau a repris son sifflement outré. Une dame, visiblement habituée, du fond du bus : "Il faut passer par dessous, monsieur !". Manolo écarte le bras de l'oiseleur, visiblement énervé ("Il faut vous faire soigner !") et va s'assoir. Mais notre homme-oiseau ne l'entend pas ainsi. Il se met à siffler dans tous les sens, à remettre frénétiquement ses lunettes sur son nez, il se frappe le front de son poing et répète le geste de celui qui bat les oeufs pour la mayonnaise, dans la direction de l'homme aux moustaches blanches. Il n'a visiblement pas apprécié. Strasbourg-St-Denis, il va falloir descendre au prochain. Mais, membre estimé du jury du CRETIN'S AWARDZ 2007, je ne pouvais décemment pas ne pas soumettre sa candidature à l'IFCPT.





N°3 Le crétin de l'A7 (sponsorised by CRETIN'S AWARDZ)

Jean-Pierre, signalons tout de suite à nos lecteurs que c'est le moment de notre grand jeu : vous pourrez en effet gagner un téléviseur noir et blanc avec boutons sur le poste et sans télécommandes, si vous envoyez CRETIN au 92190 accompagné de l'explication du jeu de mot désigant ce candidatinsi que la subtilité incluse dans ce paragraphe.
Ici Jean-Pierre, nous retrouvons un habitué de notre cérémonie. Il a bien sûr sa place dans nos sélections, il est d'ailleurs parainné par le CRETIN'S AWARDZ 2007, et nous ne nous lassons jamais de ses exploits d'astronome. Notons à son crédit sa faculté de nous montrer son talent, accompagné d'un grand groupe d'amis qui soutiennent sa cause ! Que ceux qui ne le connaissent pas apprécient quand même :




Qui veut gagner un cerveau?
envoyé par nemesis1989





N°4 : Un khâgneux qui a mal tourné (sponsorised by IFCPT)

Attention, cher Jean-Pierre, nous attaquons un grand moment de notre cérémonie des CRETIN'S ADWARDZ 2007. Il s'agit de la plus grand fierté de notre partenaire, l'INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES, un candidat très très sérieux pour le titre cette année !
L'IFCPT refuse de nous communiquer le CV de son champion, cepandant ici, au jury des CRETIN'S AWARDZ, que nous affaire à un cas typique de quelqu'un qui a effectuer trop d'années de classe préparatoire sans y être préparé psychologiquement. Peut-être a-t-il même voulu faire une année supplémentaire entière dans une prépa parisienne. D'un tempérament calme en temps normal, son comportement destabilisé par cette expérience redoutable ressort en période de compétition. C'est ce qui fait son charme et un compétiteur de choix pour notre premier prix.







Question Pour Un Psychopathe
envoyé par Zianah







N°5 Celui qui ne pouvait pas rentrer chez lui (sponsorised by CRETIN'S AWARDZ )






Jean-Pierre, voici notre dernier concurrent, envoyé par notre comité de sélection. Il préfère garder l'anonymat, on le comprend.
Voici quelque temps, notre candidat (nous l'appelerons par un nom de code, disons "Bohort") rentre chez lui après avoir passé quelques temps avec sa famille. Pour atteindre son domicile, il doit effectuer un voyage en train. Après avoir installé sa valise et ses deux sacs, il commence son voyage sans se douter de rien. C'est alors que Bohort apprend qu'il a oublié ses clefs. Comment faire, vu qu'il n'a aucun double sur lui, et que sa gardienne n'en a pas plus que lui ? Il empoigne donc son téléphone et cherche à appeler tous ses amis qu'il pense pouvoir se trouver sur place. Pas de chance, aucun n'est encore rentré ! Réfléchissant à toute vitesse, il apprend qu'un de ses amis rentrer le même jour que lui. Après avoir annoncé à la première personne qu'il avait prévenu que ce n'était plus la peine de passer chez lui (alors qu'elle venait déjà d'arriver), il missione donc un membre de sa famille d'apporter les précieuses clefs à son camarade qui doit rentrer dans la même ville que lui aux alentours de 00h15. Bohort arrive à destination à 21h20. Il faut donc attendre. Il s'installe à la terrasse d'un café (vu qu'il n'y a pas de salle), mais on lui apprend quelques instants plus tard qu'ils ferment la terrasse. Il est 22h15. Tous les magasins ferment à 22h45, pas la peine d'aller consommer. Sans penser un seul instant - évidemment - à sortir de la gare pour s'installer dans un établissement qui ne ferme pas, Bohort décide de rester attendre au milieu de la gare, au milieu des courants d'airs. Les véhicules d'entretien entrent en action aux environs de 23h15. Pendant une heure, il va devoir patienter au mileiu de l'infernal bruit du jet d'eau, allant même par devoir se lever de son siège car les agents de propreté l'actionnent dessus pour nettoyer. Comme ils l'ont fait sur tous les autres sièges, il est maintenant impossible de s'assoir sans être mouillé. Bohort est déjà transi de froid. Enfin, lorsque le train amenant son camarade arrive, avec 20 minutes de retard, il peut enfin rentrer chez lui. N'oublions pas, pour terminer cette palpitante épopée, que trois jours après il tombe malade, et passe durant un week-end et un peu plus trois nuits blanches : il tousse trop pour pouvoir dormir. Encore bravo à lui.
Voilà Jean-Pierre, la présentation de nos cinq candidats est maintenant effectuée. Nous allons maintenant laisser le jury indépendant, impitoyable et surtout impartial, délibérer. Merci de nous avoir suivis, et à vous les studios.



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