vendredi 18 janvier 2008
Godefroys de Bouillon (de légumes...)
mercredi 9 janvier 2008
Bibliothèque Médicis
« Les livres synthétiques, c'est comme les tissus synthétiques, c'est bien, mais délicat »
M. Gros
Suivant cet adage, je vais m'employer à tenter de donner un poil de crédit à ce blog, ou tout du moins une pseudo-caution littéraire.
Attention, ambiance.
" Arte-c'est-la-nuit" Ma voix abîmée par le whisky et les femmes traverse la pénombre d'un plateau télé mal éclairé. Apparaît un mégot de Gitane maïs sans filtre, puis mon visage ridé, posté au milieu de cheveux gras, le tout surmontant un vieux chandail rouge, tendant vers le rouge bordeaux par l'action conjugué de divers Bourgognes et Côtes-du-Rhône versés dessus les soirs de solitude éthylique...D'une voix rauque disais-je, j'annonce le thème de ce matin (02h00, en direct ) :
« La Kro-Nique Littéraire »
***
Autour de moi les différents auteurs.
Michael Connelly, quadra sur le tard, ancien journaliste au L.A Times, prix Pulitzer 1992 pour les récit des émeutes « Rodney King, spécialiste des chroniques criminelles. Il a écris deux grandes séries de polars, plus quelques autres. La première série est celle de Harry Bosch, la moins connu, la meilleure. C'est un grand classique du roman de flic américain : héros solitaire, insomniaque, alcoolo, qui refuse l'autorité mais qui résout toutes les enquêtes. Bien sûr il y a des femmes, mais le rapport du héros avec les femmes ferait passer James Bond pour une chienne de garde. Vous l'aurez compris , j'adore ce héros et cette ambiance. Le principal intérêt est que toutes les histoires (une dizaine) se situent à Los Angeles qui, de facto deviens la protagoniste du livre. Tous les topos de la cité des anges sont abordés : droits des noirs, jeux, Hollywood, argent, drogues, skateboard,…Vous l'aurez compris, laissez tombez le guide du Routard et ouvrez cette série. Il a pondu également les aventure de Terry McCaleb. J'aime moins. Pour information c'est de celle-ci qu'est tirée Créance de Sang, le film là, avec Eastwood. Ça reste bon. Mais trop moraliste a mon goût. L'auteur semble vouloir essentiellement produire un héros avec une dimension métaphysique ( question sur le vie, la mort, l'éloignement dans l'espace…) Attention ça reste du très bon polar, mais bon…
A cet instant, vous hésitez à zapper, il est déjà 02h15 et vous êtes déjà allés trois fois aux W.C. Bon Dieu que c'est chiant Arte…Un auteur noir apparaît à l'écran, vous vous dites « Chouette, au moins j'aurais quelque chose à dire la prochaine fois que je tenterais de draguer une altermondialiste lambda).
Emmanuel Dongala, bon là, y a du lourd aussi (la ligne éditoriale de ce blog est encore plus strict que les conseils épilations du magazine Cosmo, c'est dire). C'est un éminent professeur de littérature qui passe son temps libre à produire des ouvrages sur l'Afrique d'aujourd'hui, celle qui se bats. Ce n'est pas un hasard si il est connu pour son Candide. En effet, le bonheur de ces ouvrage c'est la simplicité du regard des protagonistes face à la violence et aux horreurs auxquels ils participent. Ni moraliste, ni humaniste, pas cynique non plus.
En fait, ce qui intrigue dans ses livres c'est qu'il ne fait que raconter, sans juger, sans expliquer. Le « je » est très présent. Il s'en amuse dans Johnny chien méchant, tableau croisé d'un enfant soldat milicien sanguinaire violeur, et d'une jeune fille intellectuelle pleine d'espoir.
Bon, mon préféré est quand même le célèbre : Un poème dans la main, un fusil dans la poche. Sorte de réécrture de l'histoire de Sankaoré.
Restons dans les pays pauvres qui se tapent dessus, un petit monsieur rabougris arrive, il a peur de la grande barbe du précédent. Bien sûr il s'agit de Hosseini, auteur des Cerfs-Volants de Kaboul, fresque double sur la vie d'un jeune garçon et des rapports avec son père dans l'Afghanistan avant les talibans et après. Une ambiance Marjane Satrapi (Persépolis), mais d'une écriture de splus légère. Se lit vite, trop…
A cet instant de l'émission, Connelly, se met à hurler comme un singe en bavant tout rose. Il s'emmerdait un peu beaucoup, alors il a pris un cachet d'ecstasy, reste de sa soirée parisienne de la veille avec Carla B S. Dongala, croyant arrivé le moment du grand nettoyage ethnique sort sa machette qui vient découpé le bras gauche du pauvre Hosseini, tombant dans les pommes à ce moment là….
…QUOI ?...
C'est pas crédible comme fin de post? C'est nul ?
Désolé, mais comme la ligne éditoriale de ce blog ne nous soumet pas à la pub, il faut bien mettre un peu d'action pour faire venir des gens…non ? C'est pas comme ça que ça marche ? Parce que TF1 ils ont de l'action et ils ont plein de gens qui les regardent….Ils ne viennent quand même pas que pour la Pub ? SI ?...Non ??..
mardi 8 janvier 2008
La tentation du Leviathan
lundi 7 janvier 2008
A dimanche
Pourquoi cet engagement ? Nous avons longement étudiés et médité ceci :