mardi 27 novembre 2007
Réclame
Gogole.fr
Comme le dit ce bon Georges, il en faut et de toute sorte. Là je ne vais faire qu'un teasing, un happening, une pub.
L'objet ? Un grand concours national, mieux que la foire au boudin de Beaumont (inénarrable festivale de convivialité et de terroir). Ce concours fait suite à un constat simple : il existe plusieurs sortes de crétins. Ce que nous recherchons, c'est un crétin de première catégorie, un best-one, un leader de crétinitude, capable dans un même geste de faire sombrer ses amis(verteux et bons)dans les affres de sa bétise.
Bon il est temps de faire un point.
Ce que l'on vous propose ici, c'est l'élection du Crétin 2008, le crétin de l'année. Avant de vous révéler le nom de l'heureux élu, faisont un historique.
Jean-Charles : Vainqueur 1984, incapable de se graver au fer rouge un morpion qui ressemble à quelque chose sur le bras.
Ensuite, en 1987, Régis invente deux concepts : le crick atrisanal et la quintuple fracture craniène par pénétration du tibia dans la cavité oculaire.
Le prix de la collectivité Crétin Awards 2008 reviens à la une commune qui va garder l'anonymat :
Le prix 2003 reviens à une femme, celle de cet homme, elle voulait, ce jour là, faire une photo en contre plongé...première remise de prix posthume....
Tant que nous parlons des disparu. Nous sommes toujours à la recherche du crétin 2007. En effet, comme on le voit sur cette vidéo qui a fait sa gloire, on a un peu perdu sa trace. Si vous avez des nouvelles...
Pour le Prix du Crétin de l'année 2008....vous attendrez un prochain post.
jeudi 22 novembre 2007
RouGe et pas JaUnE
Plus qu'un clown, un poète....
En plus, une dédicacen au prochain codétenu de Colonna.
mercredi 21 novembre 2007
nA.G la Brasse...
-cheminots,
-guichetiers SNCF-Ratp,
-étudiants,
-enseignants,
-chercheurs,
-enseignants-chercheurs,
-instituteurs,
-fonctionnaire de la fonction publique régionale,
-fonctionnaire de la fonctions publique territoriale,
-greffiers,
-juges d'instructions,
-procureurs,
-avocats,
-gendarmes,
-médecins,
-infirmières,
-aide-soignants,
-sage-femmes,
-mayeuticiens,
-conducteurs de Bus,
-conducteurs de Métro,
-conducteurs de Tram,
-conducteurs de Vélib',
-employés de GDF,
-employés d'EDF,
-de la libération d'Ingrid (et après elle baise ?),
-écrivains de scénarii de sitcom américain,
-du Bangladesh (allez leur proposez un coup de Sidr avec une "crêpe maison" après ce qu'ils ont pris).
-de l'opposition Birmane,
-des mal-logés de la rue de la Banque,
-des sans-papiers de la rue de la Banque,
-des sans-papiers-mal logés de la rue de la Banque,
-des écoliers victimes du socle commun,
-des lycéens victimes de la loi Fillon,
-du XV de France victime de l'Argentine,
-des personnes dont les voisins ont une Wii,
-à ceux qui ont WoW ( paix à leur âme),
-à l'ensemble du gouvernement qui n'est fait que de "nuls et de "connards" (c'est avec un mec comme ça qu'on va améliorer les relations hiérarchiques dans le monde de l'entreprise),
-à tous ceux qui de près ou de loin m'on croisés après 23 h un samedi soir,
-enfin à ceux qui ont lu la liste dans son intégralité.
Le personnel rédactionnel de ce blog s'est réuni en Assemblée Générale. Tenue d'une main de maître par un orateur retoutable de moins de 1m90, elle donna lieu à des joutes et passes d'armes verbales de haut-vol :
"Camarades, boycottons le capitalisme télévisuel ! " (applaudissements de la salle)
"Camarades, boycottons le principe du boycotte en AG, car c'est une pratique qui nuit au principe du boycotte dans le sens où il ne peut être déclaré démocratique que dans une AG qui aura démocratiquement soumis le boycotte et le vote de l'idée de boycotte comme moyen de boycotter!!!" (la même salle fait grimper les actions de l'industrie pharmaceutique en consommant soudainement des doses étonnament élevées d'Asphirine)
La tension approche le niveau de celle du soutien-gorge de Samantha Fox, elle est palpable (la tension, pas Samantha Fox...).
mardi 20 novembre 2007
Sous les pavés, l'humour
MANIF DE DROITE (mai 2007)
envoyé par Mr_Poulpe
mercredi 14 novembre 2007
Une journée de (G)rêve !
mercredi 7 novembre 2007
Pop-Star-Wars
-Paris, dans la langueur d’un mercredi soir-
L’un des phénomènes les plus intriguant de la vie parisienne reste, de l’avis de Fred et moi-même, les concours de chants auxquels s’adonnent étudiants, roumains, espagnols, italiens, chômeurs, chômeuses,…et même parfois il y a des musiciens, des vrais (si si !) dans les rames mises à notre disposition par la RATP.
Tout le monde a en tête l’image d’Epinal du jeune et fougueux esthète de l’art qui, à mon image, part à la capitale conquérir le monde. Mais il est des passagers de la RATP (déjà évoqués précédemment dans ce blog) comme du jury de la Nouvelle Star : ce sont des cons, au mieux des briseurs de talents. Comment ne pas reconnaître à 7 h 00 du matin le génie vocale de celui qui vient vous chanter dans les oreilles le Temps des Cerises ? En fait, le côté pittoresque du chanteur de la RATP a un petit peu disparu.
Comme au rugby, la professionnalisation n’a pas que du bon. Il suffit pour cela de voir débouler dans une station Ramonez, il arrive en sueur de la rame précédente, sachant qu’il y a environ 1 minutes entre chaque station. Les portes à peine fermés il lance à plein volume son ampli qui ne ferait pas envi à Manu Chao lui-même. Une fois la bande son de la Cucarachas sus-cité enclenchées, ce quidam d’un teint sud américain se lance dans la réalisation de le Cucarachas (déjà deux fois sus-cités pour ceux qui suivent) à l’aide d’une guitare et d’un harmonica en même temps. Ce qui est assez sportif, le bonhomme ne pouvant se retenir à rien, les mains pleines quand le rame bouge, il fait des pieds (et pas des mains en toute logique) pour ne pas interrompre d’une note sa musique tout en ne tombant pas sur les passagères du métro à proximité.
Scène cocasse je vous l’accorde, d’autant plus que le quiddam déjà plusieurs fois cité, une fois la rame arrêtée se lance dans une quête express avant de changer de rame et de recommencer. Au maximum deux stations par rame. Ce qui fait approximativement un concert toutes les trois minutes. La classe.
Je passe également sur le groupe de péruviens / équatorien / argentins / sioux / apaches / pakistanais / corses (rayez les mentions inutiles) qui arborent poncho et play-back tonitruant à la station Cluny-Sorbonne, n’attirant mon intérêt que lorsqu’une touriste australienne vraisemblablement éméchée se mit à danser un slow avec l’un d’eux.
Non, je ne finirai pas complétement réac. Si, en effet j’avoue supporter moyennement Céline Dion et son massacre (ligne 4, station Montparnasse-Bienvenue), un jour, un de ces quiddam a fendillé mon cœur de pierre, pourtant sec comme la roche de la steppe balayée par les vents un soir chaud d’automne quand le soleil se couché sur l’immensité herbacée.
-Transilien, ligne N- 21h37, direct Sèvres Rive Gauche, arrêts Vanves-Malafoff -> Clamart -> Meudon. -
Pourtant, entre moi et la superstructure, un arc-en-ciel est né, semblable à celui qui symbolise l’Alliance entre Moïse (avant qu’il ne se débauche) et Dieu, ce rainbow warrior, c’est :
jeudi 1 novembre 2007
Kaarément en retard !
Commençons ce billet par mes excuses à la foule furieuse qui attendait mon prochain méfait sur cette page au moins avec autant d’impatience que la sortie du dernier Harry Potter en français. Bref, pris par certaines obligations (du travail surtout, il faut bien, et puis de lecture du roman sus-cité), je n’ai pas pu compléter les péripéties annoncées par mon compère, qui, non, n’est pas mort (en dépit des nombreux mails que j’ai reçus de la part de nombreuses personnes ravies de la nouvelle).
Je rattraperais donc mon retard par un retour sur ce 18 octobre, première expérience de grève parisienne, en attendant la prochaine qui, cette fois sera reconductible (et soi-dit en passant, j’espère qu’elle va marcher, parce que c’est quand même la galère). Et pour me faire pardonner, je vous réserve un article tout en photos…
- La moto :
- La trottinette :
- Le skate-board fantôme :
- Le bateau-mouche :
Parfois, Indiana Jones en vélo est pourchassé par une meute de voitures en furie, en prise à la conspiration des grévistes. Cours, Indiana, cours !
A un moment donné, j’ai tout de même soupçonné Arthur, notre Indiana Jones à nous, d’être venu d'avoir réquisitionné un camion pour passer inaperçu :
Arrivé sur le boulevard Saint-Michel, la triste réalité se confirme, le métro est vide, la secte des grévistes de la RATP a réussi son coup. Mais que fait Indiana ?
La fontaine Saint-Michel elle-même proteste contre le gouvernement. Ensemble, tout devient possible :
***
Je profite de cet espace public pour adresse un amical salut à nos successeurs préparationnaires à Camille Guérin en LSB. Si vous êtes découragé par la masse de travail, sachez que des anciens ont mis à profit les expériences culinaires imposées par le régime de nos chers professeurs. Plus fort que l’Ordinator© (conseillé par les profs d’histoire), voici LE lieu où vous rendre pour « ne pas consommer tous vos biscuits » :
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Les deux journées de grève (celle-ci se poursuivait le vendredi) nous réservaient encore de fameuses surprises. Après le teasing soigneusement orchestré par mon rédac’ chef, je me devais de vous faire partager la rencontre inespérée avec mes sauveteurs de moral depuis maintenant deux ans. Le but du jeu consistait, pour commencer, à amener avec moi Arthur jusqu’à la gare St-Lazare. Suggestion : réessayons d’emprunter la ligne 12 à la prochaine grève. Il est vrai plus pratique de recourir à la ligne 14, qui, n’ayant pas de conducteur, est moins concernée par les mouvements sociaux ; Après un slalom kafkaïen dans les couloirs, les escaliers et le flux de quidams anonymes de cette gare St-Lazare, nous voyons enfin la lumière. Et c’est dans une Fnac largement peuplée de charmants et délicats gardes du corps poétiquement désignés par « Sécurité Titan » sur leurs T-shirts qu’était organisé une rencontre-dédicace avec les acteurs de la série Kaamelott (dont je vous engage, cela va sans dire, à regarder les prochains inédits, lundi 5 novembre à 20h50). Perceval n’y était pas, mais on pouvait rencontrer la plupart des personnages principaux, si l’ont daignait attendre une bonne heure et demie, le temps que ceux qui étaient arrivés en premier passent (une patience que n’a pas eu mon camarade qui s’est éclipsé, j’en suis sûr ravi par cette escapade, au moins autant que se lever très tôt le matin pour me rapporter un sac malencontreusement oublié en banlieue – mais il est vrai que c’était de sa faute si je suis venu, cela dit sans mauvaise foi aucune). Pour les connaisseurs, nous avons pu voir Guenièvre (« On n’est pas sortis du sable ! »)
,
Yvain (« J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive »),
Léodagan avec des lunettes (« Vous pouvez aller vous gratter »),
Arthur et ses Bounty (« Amen, heu, Deo Gratias, vous m’excuserez, j’ai pas eu le temps de potasser les formules »)
,
Kadoc (« Elle est où la poulette »),
Karadoc - à qui ne vont pas du tout les cheveux longs (« Le gras, c’est la vie ! »)
et le Roi Burgonde qui sait parler notre langue (« Salsifis ! »), ici sur la photo de Kadoc.
Voilà, j’ai fait mon laïus Kaamelott, c’est promis, je n’en parlerai plus ici. Je crois que je commence assez à agacer mes compères comme ça en vrai pour ne pas recommencer sur le Ouèbe.
***
Et voici la rubrique « RENCONTRE DU JOUR » :
Gare St-Lazare, 19h07, guichet d’information. Un homme arrive, passe devant toute la file et donne un violent coup de poing contre la vitre derrière laquelle se tient l’agent de service. L’homme commence à crier : « Comment je fais pour aller à mon boulot ? Ca recommence comme en 1995 ! Tous des *BIP*, ces *BIP* de *BIP*, je vous dis, moi, on va recommencer à faire péter des voies, ça les calmera. Et vous, là, vous avez rien à me dire plutôt qu’à regarder comme un *BIP*. Ah ! *BIP* de *BIP*, tous ces *BIP* qui prennent les gens en otage ! *BIP* de *BIP* de *BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP* ! Je vais tout faire péter !!! » Voilà quelqu’un qui ferait rapidement avancer la négociation.
Sinon aujourd’hui, je suis passé devant le vigile « Moustaches » avec ma carte d’étudiant. Je souriais.
- A 2h du matin, sur Radio Classique, passait une chanson populaire russe... - -Après recherche, il s'agissait d'un extrait de Alexander Dargomizsky, tiré de l'acte 1 de Roussalka, l'air du meunier. Avis aux amateurs -