lundi 17 décembre 2007

Et surtout, joyeux noël

A DisneyLand Paris, tout le monde n'aime pas les photographes people. Pluto, par exemple.


Pluto S'Enerve A Disneyland

mardi 11 décembre 2007

Bonheur du jour

Si vous glandez au boulot regardez cette vidéo, plus ou moins drôle d'une présentatrice de JT hollandais se faisant moucher en direct par son envoyé spécial. Moi ça me fait rire.

mardi 4 décembre 2007

Crétin's AwardZ 2008


Et voici enfin le moment que vous attendez tous ! Qui sera celui qui vous fera oublier toutes les fois ou vous avez eu l'impression de ressentir la honte de votre vie ?

Bienvenue au CRETIN'S AWARDZ 2008

Cette année le Jury du CRETIN'S AWARDZ 2008 a décidé pour vous donner encore plus de sensations fortes de s'associer au INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES pour vous offrir un liste de préselection encore plus démentielle !

Et voici celui qui animera cette soirée j'ai nommé :







Hé oui, bienvenue à Jean-Pierre Pernaud qui rejoint le staff du CRETIN'S ADWARDZ 2008 après avoir failli remporter le trophée de l'année 2007 avant d'être finalement surclassé par Régis en randonnée, encore disparu à ce jour.

Cette année, les candidats au titre de CRETIN DE L'ANNEE sont cinq. Trois ont été présélectionnés par le jury des CRETIN'S AWARDZ à la suite d'une compétition acharnée, tandis que les deux autres ont été envoyés avec toute la confiance de l'INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES.

Ce message vous servira à connaître nos différents candidats, avant les délibérations et la prise de décision finale du jury pour attribuer le titre de CRETIN DE L'ANNE 2008 !

Jean-Pierre, commençons les présentations.

N°1 : Le fils spirituel de Régis (sponsorised by CRETIN'S AWARDZ)

Cet homme, visiblement marqué par la victoire suprise de Régis en randonnée l'année passée sur Jean-Pierre alors que tout le monde attendait sa victoire, pense rééditer l'exploit en nous gratifiant d'un belle démonstration de crétinerie. Car, avantage considérable face à son illustre prédecesseur, il rajoute le ridicule de la chute, à la honte de la situation. Vous noterez par ailleurs, avec Jean-Pierre et moi, la forte présence de spectateurs autour de notre concurrent, là où Régis n'avait gratifié de ses exploits qu'un nombre proche d'amis. C'est là quelque chose, Jean-Pierre, à mettre à son crédit.






Le boulet du cyclisme
envoyé par benji1000





N°2 L'homme-oiseau de la ligne 38 (sponsorised by IFCPT)

Jean-Pierre, nous avons ici ce que l'on pourrait appeler un candidat de dernière minute. En effet, si un estimé membre du jury, moi-même, n'avait pas pris le bus aujourd'hui à la place de son métro habituel, il n'aurait pu rencontrer celui qui avait toute sa place dans notre concours. J'ai donc appelé immédiatement l'INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES qui a aussitôt donné son accord pour qu'il concourre sous ses couleurs.
Ce jour donc, vers 18h37, ligne 38 Porte d'Orléans-Gare du Nord, monte dans le bus un homme au physique apparemment banal. Doté d'une bedaine assez prononcée, il est plutôt petit, cheveux noirs grisonnants, vêtu d'un manteau beige, un sac en plastique à la main. Il a de grosses lunettes rondes. Il vient se poster juste après la porte centrale, au poteau droit si l'on regarde dans la direction du chauffeur, juste devant les places assises. Ce détail anondin - oserais-je dire pittoresque, Jean-Pierre ? - aura son importance par la suite. J'attends que le train redémarre, et entends quelqu'un faire des petits sifflements à l'intérieur du bus, dans le genre d'un petit oiseau qui dit bonjour (note aigue qui monte, suivie d'une note plus grave). Alors que je n'y attachais pas plus d'importance, j'entends une voie venue desplaces assises derrière lui. Un homme s'adresse au monsieur à lunettes. C'est lui qui siffle. L'homme lui dit : "Vous êtes encore là, vous ? Toujours à emmerder les gens ? Vous vous postez là en empêchant de passer et vous ne faites que siffler !" Et là, chose étonnante !, l'homme disait vrai. Le monsieur à lunettes ne bouge pas, et répond à l'homme assis en sifflant. Toujours ses deux petites notes agaçants, parfois accompagnées de variations. Il ne lâche pas son poteau. L'homme continue : "Drôle d'oiseau... ! Vous savez, les oiseaux sont couchés à cette heure-ci !" Et lui de continuer ses petits sifflements, en redressant systématiquement ses lunettes à chaque minutes. Qu'il réponde en sifflant, c'est une chose, mais empêche-t-il vraiment les gens de passer ? Voici un arrêt. Un flot de personne sort du fond du bus. Il s'écarte. Hé bien il ne gêne personne ce monsieur ! Mais voici qu'il se remet en place, la main sur la poteau. en fait, il laisse les gens sortir, mais il ne laisse pas passer pour aller s'installer. Un homme pressé d'aller s'assoir passe sous son bras et l'écarte. Il lui adresse une volée de sifflements outrés et reprend sa position. C'est après que j'ai compris que ce monsieur devait probablement savoir à qui il avait à faire...
Car la situation empire ! Nous arrivons à un prochain arrêt. Un homme s'apprête à sortir et cherche à poser sa main sur le poteau, au dessus de l'oiseleur (si l'on peut l'appeler ainsi). Mais ce dernier remonte sa main jusqu'à effleurer celle de l'autre. Celui-ci la remonte encore, l'homme-oiseau le poursuit sur le poteau, jusqu'à ce qu'il s'en aille. Les hommes-oiseaux aiment donc protéger leur territoire...
A l'arrêt suivant monte une nouveau concurrent pour l'incarnation de Manolo de Tintin et les Picaros (voir mon premier article), avec l'inconvénient de moustaches blanches... Il veut aller au fond du bus, mais l'homme-oiseau l'empêche de passer avec son bras. Il dit pardon, l'autre ne bouge pas. Il le regarde de travers et commence à s'énervé : "Vous avez entendu ce que je vous ai dit ? Pourquoi vous sifflez ?" Car l'homme-oiseau a repris son sifflement outré. Une dame, visiblement habituée, du fond du bus : "Il faut passer par dessous, monsieur !". Manolo écarte le bras de l'oiseleur, visiblement énervé ("Il faut vous faire soigner !") et va s'assoir. Mais notre homme-oiseau ne l'entend pas ainsi. Il se met à siffler dans tous les sens, à remettre frénétiquement ses lunettes sur son nez, il se frappe le front de son poing et répète le geste de celui qui bat les oeufs pour la mayonnaise, dans la direction de l'homme aux moustaches blanches. Il n'a visiblement pas apprécié. Strasbourg-St-Denis, il va falloir descendre au prochain. Mais, membre estimé du jury du CRETIN'S AWARDZ 2007, je ne pouvais décemment pas ne pas soumettre sa candidature à l'IFCPT.





N°3 Le crétin de l'A7 (sponsorised by CRETIN'S AWARDZ)

Jean-Pierre, signalons tout de suite à nos lecteurs que c'est le moment de notre grand jeu : vous pourrez en effet gagner un téléviseur noir et blanc avec boutons sur le poste et sans télécommandes, si vous envoyez CRETIN au 92190 accompagné de l'explication du jeu de mot désigant ce candidatinsi que la subtilité incluse dans ce paragraphe.
Ici Jean-Pierre, nous retrouvons un habitué de notre cérémonie. Il a bien sûr sa place dans nos sélections, il est d'ailleurs parainné par le CRETIN'S AWARDZ 2007, et nous ne nous lassons jamais de ses exploits d'astronome. Notons à son crédit sa faculté de nous montrer son talent, accompagné d'un grand groupe d'amis qui soutiennent sa cause ! Que ceux qui ne le connaissent pas apprécient quand même :




Qui veut gagner un cerveau?
envoyé par nemesis1989





N°4 : Un khâgneux qui a mal tourné (sponsorised by IFCPT)

Attention, cher Jean-Pierre, nous attaquons un grand moment de notre cérémonie des CRETIN'S ADWARDZ 2007. Il s'agit de la plus grand fierté de notre partenaire, l'INTERNATIONAL FEDERATIVE CLUB OF PREMIUM TARES, un candidat très très sérieux pour le titre cette année !
L'IFCPT refuse de nous communiquer le CV de son champion, cepandant ici, au jury des CRETIN'S AWARDZ, que nous affaire à un cas typique de quelqu'un qui a effectuer trop d'années de classe préparatoire sans y être préparé psychologiquement. Peut-être a-t-il même voulu faire une année supplémentaire entière dans une prépa parisienne. D'un tempérament calme en temps normal, son comportement destabilisé par cette expérience redoutable ressort en période de compétition. C'est ce qui fait son charme et un compétiteur de choix pour notre premier prix.







Question Pour Un Psychopathe
envoyé par Zianah







N°5 Celui qui ne pouvait pas rentrer chez lui (sponsorised by CRETIN'S AWARDZ )






Jean-Pierre, voici notre dernier concurrent, envoyé par notre comité de sélection. Il préfère garder l'anonymat, on le comprend.
Voici quelque temps, notre candidat (nous l'appelerons par un nom de code, disons "Bohort") rentre chez lui après avoir passé quelques temps avec sa famille. Pour atteindre son domicile, il doit effectuer un voyage en train. Après avoir installé sa valise et ses deux sacs, il commence son voyage sans se douter de rien. C'est alors que Bohort apprend qu'il a oublié ses clefs. Comment faire, vu qu'il n'a aucun double sur lui, et que sa gardienne n'en a pas plus que lui ? Il empoigne donc son téléphone et cherche à appeler tous ses amis qu'il pense pouvoir se trouver sur place. Pas de chance, aucun n'est encore rentré ! Réfléchissant à toute vitesse, il apprend qu'un de ses amis rentrer le même jour que lui. Après avoir annoncé à la première personne qu'il avait prévenu que ce n'était plus la peine de passer chez lui (alors qu'elle venait déjà d'arriver), il missione donc un membre de sa famille d'apporter les précieuses clefs à son camarade qui doit rentrer dans la même ville que lui aux alentours de 00h15. Bohort arrive à destination à 21h20. Il faut donc attendre. Il s'installe à la terrasse d'un café (vu qu'il n'y a pas de salle), mais on lui apprend quelques instants plus tard qu'ils ferment la terrasse. Il est 22h15. Tous les magasins ferment à 22h45, pas la peine d'aller consommer. Sans penser un seul instant - évidemment - à sortir de la gare pour s'installer dans un établissement qui ne ferme pas, Bohort décide de rester attendre au milieu de la gare, au milieu des courants d'airs. Les véhicules d'entretien entrent en action aux environs de 23h15. Pendant une heure, il va devoir patienter au mileiu de l'infernal bruit du jet d'eau, allant même par devoir se lever de son siège car les agents de propreté l'actionnent dessus pour nettoyer. Comme ils l'ont fait sur tous les autres sièges, il est maintenant impossible de s'assoir sans être mouillé. Bohort est déjà transi de froid. Enfin, lorsque le train amenant son camarade arrive, avec 20 minutes de retard, il peut enfin rentrer chez lui. N'oublions pas, pour terminer cette palpitante épopée, que trois jours après il tombe malade, et passe durant un week-end et un peu plus trois nuits blanches : il tousse trop pour pouvoir dormir. Encore bravo à lui.
Voilà Jean-Pierre, la présentation de nos cinq candidats est maintenant effectuée. Nous allons maintenant laisser le jury indépendant, impitoyable et surtout impartial, délibérer. Merci de nous avoir suivis, et à vous les studios.



Comme ça, en passant

Trouvé sur FesseBouc, le programme des choses à faire dans le métro pour ne pas s'embêter :
1. Lorsque les portes se referment, hurlez de toutes vos forces comme si vous aviez coincé votre bras dans la porte, puis quand tout le monde se retourne pour voir si vous allez bien, dites : "nan, je déconne !" puis asseyez vous en riant.
2. Entrez d'un air affolé et cachez vous en dessous d'un siège.
3. Criez le nom de la station à chaque arrêt.
4. Quand quelqu'un s'assoie a coté de vous dites lui de partir, que votre ami imaginaire Theopole est assis a côté de vous.
5. Jouez de l'harmonica.
6. Essayez tous les sièges.
7. Quand la personne a coté de vous s'en va, pleurez et dites lui qu'il va vous manquez et que vous l'appellerez des que vous arrivez.
8. Des que les portes se ferment, tapez les et hurlez « nooon !!! pas encore !!Laissez-nous sortir bande de salauds !!! »
9. Faites un strip-tease avec les poteaux en métal.
10. Des qu'il démarre, hurlez « Capitaine ! Cap vers la galaxie Expon III, vitesse lumière ! ».
11. Appelez l'hôtesse, énervez vous que personne ne vienne, sortez en disant que vous allez vous plaindre.
12. Lisez toutes les pubs a voix haute.
13. Quand vous achetez vos tickets, montrez votre passeport, demandez quelle est la salle d'embarquement pour le vol 3354, et a quelle heure décolle le prochain métro.
14. Demandez ou se trouve le wagon-bar.
15. Quand un contrôleur vous demande votre ticket, dites « Non merci, pas de café. ».( ?)
16. Chantez tout haut avec votre mp3 dans les oreilles, des chansons d'enfant par préférence.
17. Quelqu'un s'approche de vous, grognez.
18. Entrez et saluez tout le monde.
19. Demandez aux gens « vous n'auriez pas un mouchoir ou une guitare électrique s'il vous plait ? ».
20. Jetez une pièce sur les rails ça fait des étincelles.
21. Faites des percussions sur toutes les surfaces solides.
22. Empêchez les gens de sortir.
23. Empêchez les gens de rentrer.
24. Demandez des informations a quelqu'un, montrez lui un plan de New York, et demandez lui de vous montrez comment se conduire a Wall Street.
25. Demandez à conduire le train.
26. Passez l'aspirateur.
27. Faites une fête. Mais une vraie, amenez une chaîne hi-fi portable, et plein de potes. Quand c'est réussi, c'est super.
28.
29. Faites du cerf-volant.
30. Pensez a voix haute.
31. Mettez un long manteau qui cache tout votre corps, faites comme si vous n'aviez rien en dessous (et mettez votre slip par-dessus votre pantalon ou une connerie comme ça), puis flashez les gens.
32. Mettez vous au bout du quai avec un panneau « Suicide : 25euros ».
33. Mettez vous a coté de quelqu'un qui lit un livre, et lisez le a voix haute.
34. Faites un spectacle de claquettes.
35. Défi : jeu très populaire, des que les portes du métro s'ouvrent, faire les plus d'allez retours entre les portes et le mur du quai. Personne n'a jamais réussi a faire plus de cinq.
36. Essayez tous les sièges.
37. Si quelqu'un avec une écharpe s'apprête a sortir, attendez juste avant que les portes se ferment et tirez sur l'écharpe (attention au timing...). Rigolo, et en plus vous gagnez une écharpe.
38. Quand le conducteur parle au haut-parleur, criez « mais d'où vient cette voix ».
39. Criez d'un air inquiet que vous n'avez pas de ceinture.
40. Concours de pasteque.
41. Jouez de la harpe.
42. Expérience difficile, a essayer a plusieurs : rentrez séparément dans un wagon ou il y a pas mal de monde, et au bout d'un moment, mettez vous a crier ! Les personnes dans le wagon auront alors un reflex bizarre : ils vont tous se mettre a crier aussi !!!
43. Dansez la carioca, et demandez au gens si ils veulent danser avec vous (ça a marché une fois...).
44. Surfez.
45. Quand le métro est bondé et que vous vous retrouvez tout serré, dites « je crois que je vais vomirr » ou encore « je pete quand y'a du monde... ».
46. Déclenchez un fou rire (a plusieurs, il suffit de commencer a rigoler pour de faux, et peu après, tout le monde est mort de rire !)
47. Levez vous et dites « nous arrivons dans 0050minutes, quand nous touchons la cote, prenez vos armes, nous nous retrouverons au point « Charlie red 5 », ne laissez rien derrière vous, faites attention a l'artillerie ennemie, et soyez au RDV a 0400heures, bonne chance camarades, et vive le roi! ».
48. En cas d'affluence, déclenchez un pogo.
49. Incrustez vous dans les conversations des gens.
50. Arrivé a une station quelquonque, dites "station Châtelet, on y va!" alors que ce n'est pas du tout la ou vous etes, mais vous verez plusieurs personnes jeter des coups d'oeils terrifiés pour en fait se rendre compte que vous disiez nimportequoi.
51. Coussin péteur. Quoi, vous voulez des détails ?!
52. Faites du Tai-Chi.
53. A chaque station, sortez et re-rentrez en disant « non c'est pas celle-la ! ». Devient très drôle au bout de plusieurs stations.
54. En sortant, allez voir le conducteur et demandez lui combien vous lui devez.
55. Faites vous passer pour un contrôleur.
56. Vous voyez quelqu'un sur le quai qui s'apprête à rentrer dans le wagon, puis criez « Monsieur, attendez !!! », courez vers lui, et finalement dites « ça va ? ». Il aura raté son métro pour rien.
57. Faites comme si vous alliez vomir, puis dites « naaan, jrigole!!! ».
58. Faites une partie de pétanque.
59. Chantez des chansons traditionelles Ouzbeks accompangés d'un accordeon et faites tourner un chapeau en demandant des pieces.
60. Faites la caricature de la personne en face de vous et vendez lui.

mardi 27 novembre 2007

Réclame

Je ne peux résister en ces temps de prise d'otage du citoyen travailleur français, propre dans un monde idéal :


Gogole.fr



Comme le dit ce bon Georges, il en faut et de toute sorte. Là je ne vais faire qu'un teasing, un happening, une pub.

L'objet ? Un grand concours national, mieux que la foire au boudin de Beaumont (inénarrable festivale de convivialité et de terroir). Ce concours fait suite à un constat simple : il existe plusieurs sortes de crétins. Ce que nous recherchons, c'est un crétin de première catégorie, un best-one, un leader de crétinitude, capable dans un même geste de faire sombrer ses amis(verteux et bons)dans les affres de sa bétise.

Bon il est temps de faire un point.

Ce que l'on vous propose ici, c'est l'élection du Crétin 2008, le crétin de l'année. Avant de vous révéler le nom de l'heureux élu, faisont un historique.

Jean-Charles : Vainqueur 1984, incapable de se graver au fer rouge un morpion qui ressemble à quelque chose sur le bras.
Ensuite, en 1987, Régis invente deux concepts : le crick atrisanal et la quintuple fracture craniène par pénétration du tibia dans la cavité oculaire.

Le prix de la collectivité Crétin Awards 2008 reviens à la une commune qui va garder l'anonymat :
Le prix 2003 reviens à une femme, celle de cet homme, elle voulait, ce jour là, faire une photo en contre plongé...première remise de prix posthume....
Tant que nous parlons des disparu. Nous sommes toujours à la recherche du crétin 2007. En effet, comme on le voit sur cette vidéo qui a fait sa gloire, on a un peu perdu sa trace. Si vous avez des nouvelles...




Pour le Prix du Crétin de l'année 2008....vous attendrez un prochain post.

jeudi 22 novembre 2007

RouGe et pas JaUnE

La promesse de l'aube, un petit bonheur si vous avez deux fois 2 : 54 minutes.
Plus qu'un clown, un poète....
En plus, une dédicacen au prochain codétenu de Colonna.






mercredi 21 novembre 2007

nA.G la Brasse...



Camarades!!

L'heure est grave, en soutient aux :

-cheminots,
-guichetiers SNCF-Ratp,
-étudiants,
-enseignants,
-chercheurs,
-enseignants-chercheurs,
-instituteurs,
-fonctionnaire de la fonction publique régionale,
-fonctionnaire de la fonctions publique territoriale,
-greffiers,
-juges d'instructions,
-procureurs,
-avocats,
-gendarmes,
-médecins,
-infirmières,
-aide-soignants,
-sage-femmes,
-mayeuticiens,
-conducteurs de Bus,
-conducteurs de Métro,
-conducteurs de Tram,
-conducteurs de Vélib',
-employés de GDF,
-employés d'EDF,
-de la libération d'Ingrid (et après elle baise ?),
-écrivains de scénarii de sitcom américain,
-du Bangladesh (allez leur proposez un coup de Sidr avec une "crêpe maison" après ce qu'ils ont pris).
-de l'opposition Birmane,
-des mal-logés de la rue de la Banque,
-des sans-papiers de la rue de la Banque,
-des sans-papiers-mal logés de la rue de la Banque,
-des écoliers victimes du socle commun,
-des lycéens victimes de la loi Fillon,
-du XV de France victime de l'Argentine,
-des personnes dont les voisins ont une Wii,
-à ceux qui ont WoW ( paix à leur âme),
-à l'ensemble du gouvernement qui n'est fait que de "nuls et de "connards" (c'est avec un mec comme ça qu'on va améliorer les relations hiérarchiques dans le monde de l'entreprise),
-à tous ceux qui de près ou de loin m'on croisés après 23 h un samedi soir,
-enfin à ceux qui ont lu la liste dans son intégralité.

Le personnel rédactionnel de ce blog s'est réuni en Assemblée Générale. Tenue d'une main de maître par un orateur retoutable de moins de 1m90, elle donna lieu à des joutes et passes d'armes verbales de haut-vol :

"Camarades, boycottons le capitalisme télévisuel ! " (applaudissements de la salle)

"Camarades, boycottons le principe du boycotte en AG, car c'est une pratique qui nuit au principe du boycotte dans le sens où il ne peut être déclaré démocratique que dans une AG qui aura démocratiquement soumis le boycotte et le vote de l'idée de boycotte comme moyen de boycotter!!!" (la même salle fait grimper les actions de l'industrie pharmaceutique en consommant soudainement des doses étonnament élevées d'Asphirine)

La tension approche le niveau de celle du soutien-gorge de Samantha Fox, elle est palpable (la tension, pas Samantha Fox...).

Après 3 modifications d'ordre du jours ( donc 5 morts par défenestrations et ingestion involontaire de l'Edition de Luxe du Capital de K. Marx), le vote a lieu.



Votants : 2

Exprimées : 2

Pour un blocus de ce blog immédiat et reconductible : 2

Le blocus est voté. Pas la peine de venir par ici. Vous êtes pris en otages par des parisiens privilégiés, nantis et égoïstes.


Le MEDEF (Mouvement des Ecrivains Débutants en Français), notre syndicat, vous remerçie.

Arthur & Fred, redactors in chiefs (1)


(1) Fred n'étant pas au courant de cette AG ayant eu lieu à 00h15 ce jour, il fut représenté dans le vote par moi même, délégué syndical, garant de la démocratie et ami fidèle.

mardi 20 novembre 2007

La phrase du jour

"Nous sommes dans un pays fasciste de gauche"



Sous les pavés, l'humour

Question : quelle est la différence entre ceci, et ce qui est juste au-dessus ?



MANIF DE DROITE (mai 2007)
envoyé par Mr_Poulpe

mercredi 14 novembre 2007

Une journée de (G)rêve !




7h20 : L'alarme stridente sonne au-dessus de ma tête, je lève ma main, j'attrape mon portable d'un geste vif et je coupe. J'allume la radio. Le journal d'Agnès Bonfillon n'a pas encore commencé. Ouf.

7h47 : Je rouvre les yeux. J'ai raté le journal d'Agnès Bonfillon. même un jour de grève, la rubrique de Brigitte Jeanperrin est maintenue. Ca commence mal.

8h11 : Le journal de Patrick Cohen se termine entre les bruits de céréales. Prévisions de trafic meilleures que prévues dans le métro. Mais je ne prendrai pas le risque. J'irai à pieds, c'est décidé. Direction la douche.

8h22 : Habillé, je fais mon sac. Premier coup de téléphone de la journée. Mon camarade Arthur est sur place. Il m'annonce que la Sorbonne est bloquée, mais que la situation est calme. Pas de CRS à l'horizon. Je pars quand même.

8h32 : C'est l'heure de la revue de presse sur France Inter. Titre du Canard Enchaîné : "Les bons conseils de C. Lagarde : Pas de métro ? Pas de bus ? Prenez un Airbus !". Penser à acheter le Canard cette semaine encore.

8h33 : Radio coupée. Bonjour au voisin qui sort sur le palier en même temps que moi. je suis parti sur les grands boulevards. Direction Sorbonne.

8h48 : J'appelle Arthur pour avoir des nouvelles. Dans le Vème arrondissement, rien ne bouge pour le moment. Les bloqueurs s'organisent.

9h01 : Arrêt devant le distributeur de la banque. Surprise, voilà Maude, vaillamment arrivée à pied du haut de la butte Montmartre, direction XVème arrondissement. Bavardages, et petit bout de chemin jusqu'à devant chez Gibert; je tourne à gauche. J'arrive dans la place...

9h09 : Je suis devant la Sorbonne. Je repère Arthur. Après une réflexion désobligeante sur la façon dont le vent parisien a arrangé la disposition savante de mes cheveux, il consent à me faire un point sur la situation. Au 17, rue de la Sorbonne, les portes sont fermées, les bloqueurs stationnent devant. Discussions calmes au alentours. Nous repérons quelques policiers en civil venant discrétement glisser à l'oreille de ceux qui ont une tête à aller en cours que l'entrée du 54 rue Saint-Jacques est ouverte. Un cycliste relaye le message. Quelques personnes commençant à s'énerver décident d'aller tenter leur chance de l'autre côté.

9h20 : Nous décidons d'aller voir ce qu'il se passe Rue Saint-Jacques. Nous passons Rue des Ecoles, tournons à droite. Arrivée devant l'accès à l'amphi Michelet : une petite porte annexe qui ne donne que sur cette salle-là (indépendante du reste du bâtiment de la Sorbonne). L'amphi est ouvert : 5 vigiles surveillent cette minuscule porte... Si je veux rentrer, je dois attendre 10h pour savoir si ma prof est là. Je doute que je retournerai aujourd'hui adresser la parole à cet aimable agent de sécurité.

9h22 : Arrivée au 54, rue Saint-Jacques, face au lycée Louis-le-Grand qui est ouvert... 6 bloqueurs empêchent le passage, devant les portes ouvertes. Le meneur semble être le grand jeune homme roux au bonnet phrygien. Nous discutons avec nos amis bloqueurs : nous faisons la connaissance du Sébastien Chabal local, ainsi que d'une arborant une écharpe du Paris-Saint-Germain. Chacun ses problèmes.

9h34 : Une fille vêtue d'un pull bleu s'échauffe. Elle tente de passer en force, seule. La rangée de grévistes de bouge pas. Elle décide d'organiser les résistance. Nous l'entendons crier : "Est-ce que ceux qui sont ici veulent rentrer ???". Nous sommes deux à répondre : "NON !" Elle se tait.

9h41 : Nous redescendons la Rue Saint-Jacques. Arthur doit aller travailler, lui.

9h42 : Rue des Ecoles. Nous voyons un motard arrêté en plein milieu de la route, à côté d'une voiture bleue de grande marque (une grosse Citroën ou une Alfa Romeo). L'homme dans la voiture semble s'énerver. Le ton monte rapidement, ainsi que le rouge sur son visage. Incroyable. Il semble que l'homme dans la voiture va frapper le motard depuis son siège. Mais non : il préfère enlever sa ceinture pour descendre (peut-être disait-il : "Viens ! Viens ici, viens là un peu l'dire !" ?) et entr'ouvre sa porte. Le motard repard, préférant esquiver. L'homme refère sa porte et voit que nous le regardons d'un oeil ébahi. Il nous parle, nous ne comprenons pas, mais je ne crois pas qu'il nous disait des gentillesses. Devant la file de voitures attendant le feu rouge, il préfère accélérer, les pneus crissent, et il double toute la file pour s'engager dans le couloir de bus, pleins gaz...

9h45 : Arthur me laisse seul sur le terrain.

9h47 : Rue de la Sorbonne. Plus de monde devant la porte. Plusieurs caméras sont là, France 3 interview un gréviste.

9h55 : Sirènes de police. Deux camions de CRS traversent le boulevard St-Michel. Je m'attends à les voir débarquer. Mais non.

10h00 : Je n'irai pas en cours.

10h17 : Rue des Ecoles. Je me dirige Rue Saint-Jacques pour voir ce qu'il se passe. Je croise trois filles qui suivent le même TD que moi. Ils m'annoncent que la prof n'est pas venu. J'avais bien fait.

10h21 : 54, Rue Saint-Jacques. Louis-le-Grand est ouvert. Il y a plus de monde devant l'entrée de la Sorbonne. Je discute avec le supporter du PSG, formé à bonne écoles aux situations conflictuelles ("J'ai l'habitude du Parc des Princes"). Je reconnais un "ami" de notre compère Arthur (le deuxième), descendant d'une lignée de militaire. Il suggère aux grévistes d'amener le pastis en échange de son aide. Les anti-blocus s'agitent. Quelqu'un décide de foncer. Les autres suivent. Ils sont une quizaine contre les 6 bloqueurs. Une fille me demande de venir pousser. Je ne bouge pas et je la regarde s'essouffler. Les vingt personnes réussissent à percer une brêche. Cris de joie à l'intérieur de la Sorbonne. Ils vont pouvoir aller en cours. Dommage qu'il n'y ait pas de profs.

10h35 : Rue de la Sorbonne. La prochaine AG est prévue jeudi à 14h.

10h45 : Il commence à faire froid ici. Je vais me poser au tabac de la Sorbonne, boire un café et lire le journal. j'attends 12h pour voir si je croise des collègues de mon cours d'italien. Boire un café place de la Sorbonne, au chaud, avec son journal, il fallait au moins essayer une fois.

11h33 : Je ressors, rien de nouveau Rue de la Sorbonne.

11h39 : Rue Saint-Jacques. Louis-le-Grand est ouvert. Des bloqueurs sont venus renforcer le piquet de grève. A priori, ça ne devrait plus bouger aujourd'hui.

11h55 : Rue Victor Cousin. Je croise la prof d'italien, qui a l'air de débarquer comme d'habitude. Elle me demande ce qu'il se passe. Je lui décris la situation. Elle se dirige Rue Saint-Jacques, en me demandant mon avis sur la loi LRU. Pour elle, les étudiants mélangent parfois un peu tout (on ne peut pas franchement lui donner tort) ; l'autonomie, pourquoi pas. Mais dans cette loi, c'est le président de l'université qui recrute les profs. Ineptie. Notre Président est un géographe. Il va nommer des latinistes, des sociologues, des philosophes. Tout à fait...

12h02 : Rue Saint-Jacques. La prof passe le blocus. Elle me fait un signe. Je ne peux pas rentrer, et puis un cour tout seul...

12h07 : Rue Cujas : Photocopie. Il est conseillé d'en faire beaucoup : quelques jours plus tôt : 30 photocopies = 1€60; Aujourd'hui : 3 photocopies = 70cts...

12h10 : Déjeuner. Il faut bien.

12h30 : La BSG (voir plus bas) est ouverte ! Ouf. C'est parti pour une après-midi d'ancien français (comme je disais tout à l'heure à mon cher ami, "j'en avais marre du latin").

16h50 : Rue Saint-Jacques. Les portes sont fermées. Plus personne, avant demain. Louis-le-Grand est ouvert.

18h : Retour chez moi.


Demain, la résistance continue. La Sorbonne va-t-elle tomber ? Terminons par des conseils tactiques pour la grève; Comme dans cet exemple, nous sommes priés d'attendre la venue décisive des fonctionnaires, mardi prochain.



mercredi 7 novembre 2007

Pop-Star-Wars


-Paris, dans la langueur d’un mercredi soir-

L’un des phénomènes les plus intriguant de la vie parisienne reste, de l’avis de Fred et moi-même, les concours de chants auxquels s’adonnent étudiants, roumains, espagnols, italiens, chômeurs, chômeuses,…et même parfois il y a des musiciens, des vrais (si si !) dans les rames mises à notre disposition par la RATP.

Tout le monde a en tête l’image d’Epinal du jeune et fougueux esthète de l’art qui, à mon image, part à la capitale conquérir le monde. Mais il est des passagers de la RATP (déjà évoqués précédemment dans ce blog) comme du jury de la Nouvelle Star : ce sont des cons, au mieux des briseurs de talents. Comment ne pas reconnaître à 7 h 00 du matin le génie vocale de celui qui vient vous chanter dans les oreilles le Temps des Cerises ? En fait, le côté pittoresque du chanteur de la RATP a un petit peu disparu.




Attention, je mets mes lunettes de réac façon Jean Pierre Koff et je dis que maintenant ce que l’on voit dans le métro C’EST DE LA MERDE. En effet, avant il y a avait une certaine authenticité du bonhomme qui venait, avec son violon pourrit s’installer dans une rame pour venir faire un peu de musique. Aujourd’hui, ce qui est navrant c’est que c’est devenu presque institutionnel, voire professionnel. Pour preuve les magnifiques petits badges que chaque artiste doit porter pour avoir le droit de chanter dans les transports en communs. Attention, c’est réglementé, pas question de chanter n’importe quoi, c’est DU Aznavour, DU Céline Dion OU la Cucarachas. Si vous ne me croyez pas vous pouvez voir ici : Casting



Comme au rugby, la professionnalisation n’a pas que du bon. Il suffit pour cela de voir débouler dans une station Ramonez, il arrive en sueur de la rame précédente, sachant qu’il y a environ 1 minutes entre chaque station. Les portes à peine fermés il lance à plein volume son ampli qui ne ferait pas envi à Manu Chao lui-même. Une fois la bande son de la Cucarachas sus-cité enclenchées, ce quidam d’un teint sud américain se lance dans la réalisation de le Cucarachas (déjà deux fois sus-cités pour ceux qui suivent) à l’aide d’une guitare et d’un harmonica en même temps. Ce qui est assez sportif, le bonhomme ne pouvant se retenir à rien, les mains pleines quand le rame bouge, il fait des pieds (et pas des mains en toute logique) pour ne pas interrompre d’une note sa musique tout en ne tombant pas sur les passagères du métro à proximité.




Scène cocasse je vous l’accorde, d’autant plus que le quiddam déjà plusieurs fois cité, une fois la rame arrêtée se lance dans une quête express avant de changer de rame et de recommencer. Au maximum deux stations par rame. Ce qui fait approximativement un concert toutes les trois minutes. La classe.

Je passe sur les diverses interprétations les plus originale d’Aznavour et de la Cucarachas que l’on peut entendre avec toute sorte d’instrument hétéroclites.
Je passe également sur le groupe de péruviens / équatorien / argentins / sioux / apaches / pakistanais / corses (rayez les mentions inutiles) qui arborent poncho et play-back tonitruant à la station Cluny-Sorbonne, n’attirant mon intérêt que lorsqu’une touriste australienne vraisemblablement éméchée se mit à danser un slow avec l’un d’eux.





Non, je ne finirai pas complétement réac. Si, en effet j’avoue supporter moyennement Céline Dion et son massacre (ligne 4, station Montparnasse-Bienvenue), un jour, un de ces quiddam a fendillé mon cœur de pierre, pourtant sec comme la roche de la steppe balayée par les vents un soir chaud d’automne quand le soleil se couché sur l’immensité herbacée.



-Transilien, ligne N- 21h37, direct Sèvres Rive Gauche, arrêts Vanves-Malafoff -> Clamart -> Meudon. -


Il arrive, grisonnant, sec, veste jean, une guitare. Il commence alors le miracle dans la tristesse des regards hagards de la rame. Le miracle, la grâce, la baraka c’est le fait de suspendre l’ordre naturel des choses, rompre un déroulement immuable. C’est ce que cet homme, ce soir de déprime de lundi soir fit. Il annonce : « Brassens » Je n’ose écrire ce qu’il s’est passé. Moi qui m’attendais à un écorcheur, je suis tombé sur un orfèvre. Georges n’a put que mieux dormir dans son cercueil, en paix. « Cupidon s’en fout » et « Les copains d’abords », simple, classique, efficace, sans fioriture, ont fini par me ressusciter, à faire revivre en moi la flamme de la foi en l’être humain (du moins dans sa dimension musicale).




Imaginez l’écho provoqué en moi par cet aventurier de la musique alors même que je lisais les pages de Bob Dylan, Une Biographie du très bon et très camilleguérinien François Bon. Ce mec devant moi reprenait Brassens comme une religion. Dylan, dans les pages que je lisais alors reprenait Woody Guthrie comme une religion. Ce genre de mise en abîme, ça vous sauve une journée (dans la mesure ù vous branlez la nouille intellectuellement trouve une quelconque grâce à vos yeux).





-la question qui se pose maintenant est : comment finir un tel post ?-




Vous comprendrez alors, à la lecture de ces lignes, ainsi que des précédentes (qui sur un blogue, vous l’aurez remarqué ne se situent pas au dessus mais en dessous s’agissant des posts précédent, ce qui fait qu’en finissant de lire le nouveau on retourne sur l’ancien, l’inverse même du livre) c’est que j’ai un contentieux avec la Ratp, mais aussi avec la Sncf. Contentieux qui ne risque pas de mollir avec les divers grèves et débrayages de la semaine prochaine.

Pourtant, entre moi et la superstructure, un arc-en-ciel est né, semblable à celui qui symbolise l’Alliance entre Moïse (avant qu’il ne se débauche) et Dieu, ce rainbow warrior, c’est :



jeudi 1 novembre 2007

Kaarément en retard !

Commençons ce billet par mes excuses à la foule furieuse qui attendait mon prochain méfait sur cette page au moins avec autant d’impatience que la sortie du dernier Harry Potter en français. Bref, pris par certaines obligations (du travail surtout, il faut bien, et puis de lecture du roman sus-cité), je n’ai pas pu compléter les péripéties annoncées par mon compère, qui, non, n’est pas mort (en dépit des nombreux mails que j’ai reçus de la part de nombreuses personnes ravies de la nouvelle).
Je rattraperais donc mon retard par un retour sur ce 18 octobre, première expérience de grève parisienne, en attendant la prochaine qui, cette fois sera reconductible (et soi-dit en passant, j’espère qu’elle va marcher, parce que c’est quand même la galère). Et pour me faire pardonner, je vous réserve un article tout en photos…






Prenant mon courage à deux pieds, je décide de ne pas tenter une vaine tentative dans le métro, et je pars donc à pied, en pensant aux Arthur qui ont décidé de rester dans leurs cavernes pour aujourd’hui… Heureusement que m’attendait un panneau humoristique quelques pas après être parti de chez moi.
















La circulation est impressionnante, j’ai voulu compter les Vélib’(il n’y en avait plus beaucoup de libres) et autres bicyclettes que je voyais passer. Quand j’ai dépassé les 200 au bout de 10 minutes, j’ai décidé d’abandonner et de m’intéresser aux différents moyens de transport utilisables en jour de grève. Le Indiana Jones moderne doit donc utiliser toutes les techniques en sa possession pour surmonter le danger :







- La moto :








- La trottinette :


- Le skate-board fantôme :


- Le bateau-mouche :


Parfois, Indiana Jones en vélo est pourchassé par une meute de voitures en furie, en prise à la conspiration des grévistes. Cours, Indiana, cours !





A un moment donné, j’ai tout de même soupçonné Arthur, notre Indiana Jones à nous, d’être venu d'avoir réquisitionné un camion pour passer inaperçu :



Arrivé sur le boulevard Saint-Michel, la triste réalité se confirme, le métro est vide, la secte des grévistes de la RATP a réussi son coup. Mais que fait Indiana ?





La fontaine Saint-Michel elle-même proteste contre le gouvernement. Ensemble, tout devient possible :


***
Je profite de cet espace public pour adresse un amical salut à nos successeurs préparationnaires à Camille Guérin en LSB. Si vous êtes découragé par la masse de travail, sachez que des anciens ont mis à profit les expériences culinaires imposées par le régime de nos chers professeurs. Plus fort que l’Ordinator© (conseillé par les profs d’histoire), voici LE lieu où vous rendre pour « ne pas consommer tous vos biscuits » :




***
Les deux journées de grève (celle-ci se poursuivait le vendredi) nous réservaient encore de fameuses surprises. Après le teasing soigneusement orchestré par mon rédac’ chef, je me devais de vous faire partager la rencontre inespérée avec mes sauveteurs de moral depuis maintenant deux ans. Le but du jeu consistait, pour commencer, à amener avec moi Arthur jusqu’à la gare St-Lazare. Suggestion : réessayons d’emprunter la ligne 12 à la prochaine grève. Il est vrai plus pratique de recourir à la ligne 14, qui, n’ayant pas de conducteur, est moins concernée par les mouvements sociaux ; Après un slalom kafkaïen dans les couloirs, les escaliers et le flux de quidams anonymes de cette gare St-Lazare, nous voyons enfin la lumière. Et c’est dans une Fnac largement peuplée de charmants et délicats gardes du corps poétiquement désignés par « Sécurité Titan » sur leurs T-shirts qu’était organisé une rencontre-dédicace avec les acteurs de la série Kaamelott (dont je vous engage, cela va sans dire, à regarder les prochains inédits, lundi 5 novembre à 20h50). Perceval n’y était pas, mais on pouvait rencontrer la plupart des personnages principaux, si l’ont daignait attendre une bonne heure et demie, le temps que ceux qui étaient arrivés en premier passent (une patience que n’a pas eu mon camarade qui s’est éclipsé, j’en suis sûr ravi par cette escapade, au moins autant que se lever très tôt le matin pour me rapporter un sac malencontreusement oublié en banlieue – mais il est vrai que c’était de sa faute si je suis venu, cela dit sans mauvaise foi aucune). Pour les connaisseurs, nous avons pu voir Guenièvre (« On n’est pas sortis du sable ! »)

,
Yvain (« J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive »),
Léodagan avec des lunettes (« Vous pouvez aller vous gratter »),

Arthur et ses Bounty (« Amen, heu, Deo Gratias, vous m’excuserez, j’ai pas eu le temps de potasser les formules »)
,
Kadoc (« Elle est où la poulette »),

Karadoc - à qui ne vont pas du tout les cheveux longs (« Le gras, c’est la vie ! »)
et le Roi Burgonde qui sait parler notre langue (« Salsifis ! »), ici sur la photo de Kadoc.
Voilà, j’ai fait mon laïus Kaamelott, c’est promis, je n’en parlerai plus ici. Je crois que je commence assez à agacer mes compères comme ça en vrai pour ne pas recommencer sur le Ouèbe.

***

Et voici la rubrique « RENCONTRE DU JOUR » :


Gare St-Lazare, 19h07, guichet d’information. Un homme arrive, passe devant toute la file et donne un violent coup de poing contre la vitre derrière laquelle se tient l’agent de service. L’homme commence à crier : « Comment je fais pour aller à mon boulot ? Ca recommence comme en 1995 ! Tous des *BIP*, ces *BIP* de *BIP*, je vous dis, moi, on va recommencer à faire péter des voies, ça les calmera. Et vous, là, vous avez rien à me dire plutôt qu’à regarder comme un *BIP*. Ah ! *BIP* de *BIP*, tous ces *BIP* qui prennent les gens en otage ! *BIP* de *BIP* de *BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP* ! Je vais tout faire péter !!! » Voilà quelqu’un qui ferait rapidement avancer la négociation.







Sinon aujourd’hui, je suis passé devant le vigile « Moustaches » avec ma carte d’étudiant. Je souriais.

- A 2h du matin, sur Radio Classique, passait une chanson populaire russe... - -Après recherche, il s'agissait d'un extrait de Alexander Dargomizsky, tiré de l'acte 1 de Roussalka, l'air du meunier. Avis aux amateurs -

lundi 29 octobre 2007

Avis D'Homme Sec


Sa Famille,
Ses Ami(e)s,
Ses Camarades,
Ses Collègues,
Ses professeurs,
Ses admirateurs,
Ses admiratrices,
Ses fans,
Ses condisciples,
Le Collège de France,
TV 5 Monde,
Hamster Production,
France 2-Fiction,
La société des admirateurs de Proust,
La société des lecteurs de Michael Connelly,
La société des lecteurs de John Irving,
Le Relax Bar,
La Serrurerie,
Le Safari,
Les Choeurs de l'armée rouge,
La SNCF,
La RATP,
Gibert Joseph,
Les Editions Gallimard,
Les Editions Armand Colin,
La Société Bic,
Toplexil,
La Librairie de l'Université,
Les Usines Kronenbourg,
Le Kebab de la Place du Marché,
La médiathèque François Mitterand,
La machine à café de la Médiathèque François Mitterand,
Ainsi que d'autres trop nombreux pour être cités ici, vous font part de la nouvelle déchirante du décès de :


Arthur CLOUZEAU
1988-2007




avec lui s'en va leur fils, frère, amis, camarade, collègue, meilleur client pour la plupart, etc...
...mort trop jeune d'un accès particulièrement virulent de Chicungungna Métro-Politain, il est parti comme il a vécu : vite.
La cérémonie intimiste et sobre, aura lieu à l'Eglise St Nicolas du Chardonnet, l'office sera assuré par sa sainteté Benoît XVI, qui, selon les dernières volontés du défunt executera un strip tease intégral, sur un monocycle avec en musique de fond M. Bojangles de Bob Dylan. Bien sûr, les décors et chorégraphies seront de Jean Favre, inspiré directement d'un mélange entre l'esthétique fellinienne et l'opéra poprock de Klaus Nomi, tout cela dans la plus stricte sobriété.






PS : C'est fou l'effet que peut avoir un petit accès de fièvre à 40°C pendant 4 jours sur un esprit rationnel.

dimanche 21 octobre 2007

Sur la Grève abandonnée, coquillage et crustacé…


-de Paris, votre envoyé spécial-


Ici, la situation est terrible. Les femmes crient, les courtiers en bourse pleurent, les punks prient. La désolation est visible sur les visages. Certains crient tout haut la lettre de Saint Jean sur l'Apocalypse, Besancenot a même vendu ses actions eurotunnels. Tous regrettent de ne pas avoir envoyés, en août 2005 plus de dons aux jazzmen de la Nouvelle Orléans. Sur la voie 2B de la gare de Meudon où je me situe on pense à déclarer l'Etat d'urgence.



Mes ami(e)s, la guerre grève est déclarée.


Tout avait pourtant commencé normalement. Benoîtement ( seizement), comme toujours, je me rendais donc en ce lieu dit la Sorbonne ( je pense faire des recherches généalogiques sur le caractère de bimbo de la sœur du mec qui vivait alors Boule Mich'…). Mais ce jour n'était pas comme les autres jours. Ayant entendu les appels désespérés de ce cher Fred sur ce blog même, les français se sont mis à relire Zola et ont décidés de faire un remake de Zola version Ratp-SNCF. Pourtant prévenu, le travailleur français se rend donc en capitale tout en sachant qu'il va vivre le calvaire, sauf que ce coup là, la croix n'est pas faite en peuplier mais en traverse de chemin de fer.



Je devais donc me rentre IMPERATIVEMENT au secrétariat de Licence d'Histoire afin de rendre des papiers que je n'avais pas, mais ce vendredi étant la date limite de dépôt des feuilles, je me suis dis qu'il serai poli de venir négocier un délai. Ce qui semble au premier abord aussi simple que de négocier un verre de Whisky-Coca© à Brejnev au politburo. Donc le matin, déjà je me fais informer (la veille) que seuls les trains des heures de pointes seraient disponibles. Saviez vous qu'une heure de point de ce côté –ci de la Loire signifie entre 6 et 7 heures du matin ? Donc, à 6h 45 je suis sûr le quai de la gare. Content, j'arrive à 7 heures à Montparnasse. Je décide alors de ne pas affronter la cohue souterraine et prend le bus. Grave erreur : de ce côté-ci de la Loire, il pèle déjà à 7h10 du matin au mois d'octobre, surtout quand le bus met 20 minutes à arriver…



…Content donc, disais-je, j'arrive à 8 heures pétantes devant la Sorbonne.


Autre découverte, de ce côté-ci de la Loire, un secrétariat a des horaires d'ouverture « adaptées », ou ésotériques (cela dépend de quel côté de la Loire vous êtes nés), c'est-à-dire de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 heures. Je rappel juste que ce secrétariat gère grosso-modo 5 000 étudiants. Ergonomie et flexibilité sont les maîtres mots, à ce qu'il paraît.


Autre découverte, de ce côté-ci de la Loire, une BU, aussi belle soit-elle, ouvre à 10 heures.


Autre découverte, de ce côté-ci de la Loire, une librairie ouvre à 10 heures.


Autre découverte, de ce côté-ci de la Loire aussi, il ne sert à rien de boire 15 cafés dans un distributeur de Fac pour se réchauffer quand il fait froid, surtout quand on s'assied sur des magnifiques bancs en pierre gelés dans la cour.


A 10 heures pétantes disais-je, je me trouve donc face à Brejnev, qui , sans que j'ai pu mot dire, me tend un BlackCocaLight©, en gros, pas la peine de venir négocier. Quand j'arrive devant le secrétariat on me dit tout gentiment « revenez la semaine prochaine, ce n'est pas un problème ». Traduction : « connard tu l'as dans l'os, ce n'était pas la peine de venir ce matin »…Là, je me dis que l'on a beaucoup surestimé la bonté du christ. Lui pardonne à des gens qui le crucifix…petit joueur. Imaginez le degré de charité chrétienne qu'il m'a fallut à ce moment là pour dire « merci » avec un grand sourire, et même un très gentil « au revoir, bonne journée », alors même que mes orteils semblaient tout droit sortis d'une ascension de l'Annapurna en tong.


Pour me calmer les nerfs je décide de manger (ndlr : penser à finir vite avec ce post, il est déjà, à ce niveau très long, lourd, et criblé de fautes).


Le reste de l'après-midi vous sera conté, je l'espère pour vous, par Fred qui a vécu un rêve de gosse, c'est drôle d'ailleurs de le voir trépigner (imaginez-vous donc un trépignement gauche de 1m92) dans une fnac basse de plafond.


La seule chose importante ici, est que ce trouduculdeconnard gentil Fred m'a mené à la gare Saint-Lazare jusqu'à 18h15. Je me dis que mon dernier train pour mon chez moi part de Meudon à 20h05. Je me décide au rush.


Gare Saint-Lazare, heure de pointe, jour de grève, un vendredi….What else ?





Pour décrire le mouvement de la foule grouillante, je peux dire que j'ai eu l'impression de faire parti d'une méga partie de jambes en l'air. Pas en tant que participant (je rassure ma pieuse mère sur ma chasteté indiscutable), mais, en temps que spermatozoïde. Le tableau de la foule se précipitant sur les quelques ouvertures de rames de métro passant toutes les 45 minutes me rappel les films des années 80, 70's sur la sexualité, enfin la procréation, avec une petite musique délicate. Les flux de travailleurs parcourant l'utérus Châtelet, grimpant le col de ce même utérus par des escalators bondés, courant en secouant leur petite flagelle ( 0,7µm si mes souvenirs sont bons) pour atteindre le but, s'agglutinant contre une rame pleine à craquer, pour deux cents millions de prétendants, un seul parviendra à rentrer. Et ce fut moi. J'eu l'impression de naître une seconde fois, d'être encore une fois l'élu. J'ai trouvé la technique pour rentrer dans la rame bondée.


-Attention, si vous voulez sociabiliser dans le métro cette technique ne vous concerne pas-


En effet, beaucoup pensent qu'il faut être collé à la porte au moment où celle-ci s'ouvrira pour pouvoir rentrer. Ayant par cette technique loupé une rame, je me dis que ne pas changer de méthode, c'est un coup à mourir de faim sur un quai de métro. Ainsi, je cherche QUELLE technique ? C'est à ce moment que j'eu l'illumination. Mon voisin venant de me rappeler le match du soir, du rugby. J'utilisais donc la technique de pénétration dans la rame que je baptiserai « Méthode Johna Lomu » (promis je ne suis pas passé chez le coiffeur).


Un maul, une course, un coup d'épaule, de la violence, de la pénétration, des cris, une côte cassé (de l'autre côté de la rame) et une petite nénette qui me reproche d'avoir faillit lui crever l'œil ( je cherche toujours comment crever un œil avec un coude).

Béat, je rentrais donc dans ma rame au bout de 45 minutes d'attentes et d'une course de 25 m pour être sûr que l'énergie d'impact avec la foule compact me permettra de pénétrer dans l'ovule blindé.


Non, je n'ai pas perdu ma flagelle, non elle ne fait pas 0,7µm…


Même sketch à la station suivante (et oui un petit détour, la ligne 13 étant « morte », comme on dit dans le jargon des grèves).


Arrivé à une heure miraculeuse à la maison j'entends les nouvelles : « journée de mobilisation…blablabla…conflit en gestation ou mouvement tué dans l'œuf ?... ».


Bon alors, la prochaine fois que Papa Sarko et Maman CéGéTé veulent d'envoyer en l'air je leur conseil ça :



free music

mardi 16 octobre 2007

Des relations aggressives en milieu urbain

Chers amis, chers visiteurs,



Le billet du jour sera consacré à un phénomène aisément observable pour qui vit sur un terme assez long à Paris. Comme ça fait maintenant un mois et demi, c'est-à-dire, plus longtemps que mon confrère rédacteur de cette page (destinée à être la plus courue du ouwèbe) que j'essaye tant bien que mal de survivre en milieu hostile (heureusement, mes chers amis que j'aime se sont chargés de m'offrir un pistolet à billes pour mes 20 ans, ainsi qu'une foule d'autres choses tout aussi inutiles dont ce n'est pas le lieu de parler... Ils se reconnaîtront.), je peux vous faire partager quelques observations glanées ici et là.
Paris est célèbre, en province, pour ses promesses de conquête littéraire du quartier latin (allez lire les aventures de Lucien pour en avoir la preuve) mais aussi pour ses coups de klaxon et d'embouteillages. Hé bien, rassurez-vous, ce n'est pas une légende.






Rien qu'aujourd'hui, j'ai encore pu le constater aux deux endroits stratégiques du chemin qui me mène de l'arrêt de Métro "Odéon" jusqu'au parvis à la fontaine de la Sorbonne. Ce matin, un homme au volant de sa Mercédès (mécréééééééééaaaaaannnnnnttttt !!!!) s'impatientait derrière une pauvre Twingo qui n'a pas démarré assez vite au feu du croisement entre le Boulevard St Michel et la Rue des Ecoles... Ce soir, alors que je traversais les deux rues avant l'arrêt de Métro sus-nommé avec l'ami Maxime qui sortait comme moi d'une intense activité cérébrale à la BSG (voir plus bas)s, une vague de motards se dirigeait vers nous et, après des coups de klaxons frénétiques, arrivait à éviter une grand-père stationnée malheuresement sur leur passage...

Mais il n'y a pas que les aléas de la circulation qui nous montrent les joyeuses relations humaines dans la société parisienne. Comme j'étais une n-ième fois à la caisse de Gibert (où je compte entrer au capital prochainement à hauteur de 49%), une dame devant moi voulait acheter une petit agenda au prix modique de 5 euros environ avec une carte bleue. Le vendeur est navré : le magasin n'accepte la carte qu'à partir de 7 euros. Et là, la dame commence à s'emporter, c'est bien légitime, un scandale pareil mérite que tout le monde le sache ! Appellez la presse ! La télé !Peut-on prévenir le Président ? On voit bien que c'est là qu'il nous faut les peines minimums et le service plancher !

Savourons un texte digne Ionesco (ou pas) : "Non, ce n'est pas à partir de 7 euros, prenez ma carte bleue !" "-Madame, je suis vendeur ici, je vous dis que nous ne prenons la carte qu'à partir de 7 euros". "-Je connais le patron ici ! Je lui ai donné des cours ! Prenez ma carte !" "-Je suis navré, mais je ne peux pas madame ! Vous voulez voir mon supérieur ?" "-Mais c'est moi votre supérieur, imbécile ! Hé bien, tant pis pour vous, je ne l'achète pas ! Non, mais ça ne va pas se passer comme ça ! Vous aurez de mes nouvelles". Elle allait sortir, je l'entendais encore crier depuis la caisse. Le vendeur se marrait bien. Et moi aussi : moi je payais 24 euros 50. Et toc, moi, il l'a prise, ma carte bleue !

Pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai enfin fait un peu plus connaissance avec ces messieurs en costume bleu qui surveillent les multiples portes de la Sorbonne. Alors que, comme d'habitude depuis 2 semaines, je rentre en expliquant brièvement que je n'ai pas encore de carte d'étudiant puisque mon dossier est en court de traitement, voilà que cet après-midi, le plus intimidant d'entre eux (ne serait-ce qu'à cause de sa terrible moustache) me demande ce que je viens faire là, alors que mes deux comparses étaient déjà rentrés, courant vers la machine à café (décrite par mon cher confrère deux articles en dessous) qui leur tendait les bras ! "Je n'ai aps encore de carte, mon dossier est en cours" "-Ah mais c'est que normalement je ne dois pas vous laisser rentrer si vous avez rien à me montrer" (il parlait de la carte d'étudiant). C'est les nouvelles instructions de ce matin, si vous continuez comme ça, vous allez avoir des problèmes !" "-Bah il faudrait l'expliquer à vos collègues qui m'ont parfaitement laissé passer ce matin. Et puis ce n'est tout de même pas ma faute si l'administration est lente et ne me donne rien à titre provisoire." "Ce n'est pas ma faute non plus". Je passe, et je le laisse en train de marmonner. Ah ! Ca fait plaisir d'entrer dans les locaux de la Sorbonne !

J'espère que ces quelques aperçus de l'amabilité parisienne vous auront convaincu. C'est sans conter sur les joyeux lurons qui égayent un peu notre vie : témoignage rapporté à ma connaissance, il paraît que samedi dernier, deux hommes se tenaient devant la gare Montparnasse et criaient "Paris, Paris, on t'******. Paris, Paris, on t'*******. Allez l'OM !" et ce pendant 20 bonnes minutes. N'est-ce pas la preuve que des gens de bonne volonté peuvent parfaitement faire revenir la paix et l'harmonie dans la capitale.

Pourtant, il ne suffit que d'un rien pour que tout bascule. Passons aux travaux pratiques pour terminer. Etudiez attentivement la vidéo suivante. Par la suite, calculez quelles sont mes chances pour que : 1) Je me fasse insulter dans le prochain billet de mon camarade Arthur. 2) Les possibles commentaires soient de la même teneur légérement âpre ?

Vous voyez qu'il y a encore un long chemin à parcourir pour la fraternité entre les peuples...




Rugby coupe du monde 2007 God save the queen
envoyé par adrien-tam

Humour, classe, noirtitude

Une petite joke pour Fred. Je lui met une petite vidéo pour lui apprendre comment on fait. Drôle, puissant, émouvant, ce film changera votre vie ( au moins autant que le "Plus belle la vie ce soir")

tombeau pour Roland Barthes
Vidéo envoyée par painterman

Eloge des femmes (em)mur(ée)s



Bien sûr, malgré la rumeur persistante sur le net, votre serviteur n'est pas mort. Je vous rassure, vous l'êtes (rassurés), tout va bien.



Je me lance donc dans le récit héroïque, épique, mythologique du déroulement de ma modeste semaine.

-Il ne s'est rien passé samedi soir-



Semaine qui commença sur les chapeaux de roues. Sans dopage, j'entama donc mon lundi en battant tous les records de vitesses, Marie Jones, tellement dépitée d'ailleurs, procéda sur le champs à un suicide médiatique qui n'aura ( sinon surpris) échappé à personne. En effet, la question de ce lundi pour moi était la suivante :



Sachant qu'un TGV arrive à Montparnasse TGV-1 à 17h40, en provenance de Poitiers, et que mon cours d'initiation à l'anthropologie commence à 18 heures, à la Sorbonne. Est-il raisonnable d'espérer être à l'heure en cours dans un état décent ? La réponse et OUI. Votre fidèle serviteur mit donc moins de temps qu'il n'en faut à Tyson pour mordre une oreille à : descendre les 4 étages de la gare TGV à la station de métro (en comptant sur le bon fonctionnement d'un tapis roulant à 9 km/h (il marche)), pour ensuite prendre la ligne 4 direction porte de Clignancourt, passer les 4 arrêts qui me séparent de la station « Cluny-Sorbonne », parcourir les 300 mètres jusqu'au 17, rue de la Sorbonne, monter au deuxième étage (escaliers C) pour connaître le nom de la salle de cours, redescendre au rez-de-chaussée pour enfin trouver un plan m'indiquant la localisation de ma salle, remonter au troisième étage (toujours escaliers C, notez l'aller-retour dans les escaliers, parfaitement inutile), prendre la galerie D et ouvrir la porte de l'amphi « Picard ». Arrivant à point pour la cours d'initiation à l'anthropologie.



-Il ne s'est rien passé samedi soir-



Arrivé dans cette magnifique salle, dans un état de sudation avancé, tout à fait naturellement et de manière décontractée ; je vécus alors une expérience philosophique profonde. Elle est à rapprocher de l'œuvre de ce cher Jean Paul Sartre (ou Jean Sol Parte, pour ceux qui aiment), au Chapitre II de la Première partie de sa commissure (ce qu'il a commis, mais aussi la rencontre de deux parties fondamentales) l'Etre et le Néant.






Cette partie s'intitule : La Mauvaise foi. Après avoir définit la mauvaise foi comme conduite a-transcendentale (à la différence du mensonge), dans une seconde parti il développe des exemples qui sont des conduites de la mauvaise foi, exemples très célèbres (dans le microcosme branle nouille qui fait semblant d'avoir lu ce pavé imbitable), c'est-à-dire : la coquette et l'homosexuel. A ces deux exemples il fraudera en rajouter un dernier : le professeur d'anthropologie. Une vraie douceur de femme qui nous explique pendant trois longues heures que la société est masculine et que l'homme ne fait que brimer les femmes pour s'assurer la domination. Morceau choisi : « un homme qui travail c'est un homme qui vole le travail d'une femme et un homme qui ne travail pas, c'est un homme qui prend une place de femme aux yeux de la société ». C'est alors que je lui demande si ce n'est pas un peu exagéré et culpabilisant pour la gente masculine… Ce à quoi je me suis vu répondre que je n'étais qu'un « sale macho imbu de ma virilité et préoccupé uniquement par le statut social de ce que j'avais entre les jambes ». Impossible de discuter, selon elle ce qu'elle développe n'est pas un point de vue mais une vérité scientifique indiscutable…qui ne peut se soumettre au débat ou à la nuance. Un grand bonheur ce cours.







Sinon il faut vous compter quelques petits détails de la vie en Sorbonne. Car c'est le détail qui fait l'œuvre, ces petites sensations qui portent sur leurs infimes gouttelettes l'édifice immense du souvenir.

-Il ne s'est rien passé samedi soir-

Ce qu'il faut savoir c'est qu'ici, les machines à café sont équipées de « trous » (rien à voir ici avec une assertion machiste sur les machinas à kawa), ces petits espaces sur le côtés sont en fait là pour le développement durable (merci Rio de Janeiro). En effet, les gobelets en plastiques sont consignés (non il n'y a pas d'autographes de BHL dessus). Il suffit donc d'introduire avec plus ou moins de grâce son gobelet, vidé au préalable, c'est mieux, pour voir se faire cracher par le monstre de technologie une petite pièce jaune de 10 sous. Ce qui peut sembler anodin. Mais qui donne lieu à une véritable économie souterraine. Vers 10 h le plus souvent, il est habituel de voir un ou deux hommes d'un certain âge courir dans toute la cours ramasser les gobelets abandonnés par des étudiants dispendieux et peux écologiste dans le but de les mettre uns à uns dans la machine et de tenter le jackpot. On voit donc ces mêmes hommes faire les poubelles, en sélectionnant de manière méticuleuse les 8 poubelles de la cours principal. Ce qui est très impressionnant à cause de la vitesse de ce manège. Chacun des prospecteurs cherchant à doubler l'autre dans le « tour » des poubelles, se jaugeant d'une poubelle à l'autre, tout en évitant soigneusement une quelconque rencontre fortuite sur un filon avec un rival. La Sorbonne est un vrai Far-West, ses poubelles à l'heure de la récré sa Californie des 49'ers à l'heure du gold rush.




Il faut aussi que je vous parle d'un lieu hautement intriguant et central dans la vieille Sorbonne que sont les vespasiennes se trouvant aux diverses endroit. Je ne fais ici qu'un teasing (terme anglais désignant dans le langage courant l'annonce de diffusion d'un programme par un extrait un certain temps avant sa diffusion, le but étant que le téléspectateur se lèches les babilles en pensant au programme, terme ici approprié je pense). Ainsi, ces lieux des sens feront l'objet d'un post spécifique, je vous promet une enquête approfondi, sans tabous, ni censure. D'ici là je lance le grand concours sur l'origine du mot vespasienne…Le gagnant aura droit à une photo de ces dites vespasiennes dédicacé par moi-même ainsi que par toute l'équipe éditoriale de ce blog.

-Il ne s'est rien passé samedi soir-

Il m'est impossible de finir ce post sans vous parler de la perle du jour. Elle va désormais récompenser un trait d'humour plus ou volontaire émanant de certaines éminences en Sorbonne.


1er Prix : « il restait bien une expansion juive mais le mouvement fut rapidement circoncit » Par un professeur d'Histoire moderne souhaitant garder l'anonymat.


1er Prix ex-aequo : « charlatans non ! jansénistes quand même ! » Cris du cœur d'un autre professeur d'Histoire moderne souhaitant lui aussi garder l'anonymat.





-Il ne s'est rien passé samedi soir-